Je rédige cet article car cela en intéressera plus d'un dans mon entourage :
Voici , trouvé sur
cet article, le
communiqué de la SACEM qui est fière d'annoncer enfin l'autorisation pour les artistes de mettre sur leur site perso leurs oeuvres.
Il faut d'abord satisfaire à pas mal de conditions, que je n'ai pas pris le temps de comprendre, mais qui sont détaillées dans un pdf qu'il faut aller télécharger sur leur site :
cette page, en bas le lien "Les conditions préalables".
Entre autres :
"
Votre site internet ne génère aucune recette directe ou indirecte ( ... produits dérivés )La mention suivante doit apparaitre sur le site : Ce site respecte le droit d'auteur. Tous les droits des auteurs des oeuvres protégées reproduites et communiquées sur ce site, sont réservés. Sauf autorisation de la part des auteurs, toute utilisation des oeuvres autres que pour la reproduction et la consultation individuelles et privées sont interdites."
Ensuite il faut le déclarer, or je ne suis pas allé jusque là puisque il faut d'abord un identifiant sur leur site.
Bref, un petit pas en avant, dans le cadre de la discussion sur la DADVSI, pour ne pas paraître complètement oublier les artistes plutôt
représentés par l'ADAMI qui enfonce le clou de la licence globale, les deux grandes socétés
se faisant la guerre en ce moment sur ca. A ce propos, surtout ne pas louper
EUCD.info
Réactions
1. marius le 24-02-2006 à 01:23:10
ouais, ben on n'est pas rendus. d'autant que la licence globale optionelle ou non n'est pas une bonne solution tant qu'elle ne tient pas compte du volume de téléchargement, et tant que le systeme de répartition de ce genre de droit reste ce qu'il est, et tant qu'on ne s'attaque pas au fond du probleme de cette loi, qui se situe plus sur le controle de la diffusion et de l'utilisation de l'oeuvre que sur les droits générés. c'est là qu'on va tous se faire avoir.
2. aigritude le 24-02-2006 à 02:28:53
(presque) tout à fait d’accord, le bordel de la licence globale est venue parasiter un problème non pas plus/moins intéressant mais largement prioritaire qui est la légalisation des verrouillage de contenu (DRM etc) et ce qui tourne autours. Et là c’est super flippant.
Mais faut pas oublier non plus que ya pas si longtemps l’affaire était censée être pliée pour les pro-DRM. Donc bon, c’est allé carrément plus vite que prévu mais si faut en passer par là …
Et faut pas oublier non plus que la licence globale a tres peu de chance de (re)passer. On s’enflamme mais on a un gouvernement majoritaire loin d’etre anti-DADvSI (alors la licence globale j’en parle meme pas) qui a été élu pour prendre des décisions, et ils vont pas se priver.
A vrai dire sans le contrôle des contenus les industriels seront toujours aussi désarmés face au téléchargement sauvage et, licence ou pas, les piratins continueront à télécharger comme des bêtes.
Le problème étant que là on a le droit entre 2 extrêmes (dont une très minoritaire il me semble, la pro licence globale) qui se pèteront la gueule au parlement dans seulement 2 semaines. Soit on verrouille tout, soit on libère dans un cadre défini. Perso je préfère qu'on adapte tout ce qui tourne autour de la licence globale (quitte à remettre en cause certains points par la suite) plutôt que de devoir me battre en permanence parce que le contrôle (et donc le pouvoir, bêtement) d’une partie de la culture sera aux mains d’industriels (dont le but principal est de gagner de l’argent, pas de nous permettre de nous cultiver et de profiter de la vie, on est d’accord). Et vu les réactions de la SACEM et de ses camarades, de leur radicalisation et de leur bassesse –voir crétinerie- j’ai pas du tout envie de leur lâcher quoi que ce soit, et encore moins de rester dépendant d’eux.
On peux pas faire grand-chose, à part faire confiance aux parlementaires qui ont compris le véritable enjeu de cette loi et qui étaient déjà là avant tout ce remue-ménage sur la licence globale. Ils n’ont pas oubliés, eux (enfin j’espere).
Que de suspens ;o)
3. Legolas le 24-02-2006 à 09:08:51
Il y a un point soulévé par eucd.info : puisqu'on paye déjà une taxe sur les supports (CDR, baladeurs, clés usb, etc) et que ces supports en question sont justement vendus en grande partie grâce au téléchargement du contenu culturel dirons-nous, puisque ce téléchargement est (et va devenir encore plus) pénalement répréhensible, alors l'Etat, la SACEM, etc se fait du pogon sur ce truc pénalement interdit.
Ca s'appelle du recel, ca, non ?
4. aigritude le 24-02-2006 à 22:06:51
haaaaa, sacré provocateur va ;o)
Sinon en parlant de la SACEM la définition sur wikipedia est assez saisisante :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Soci%C3%A9t%C3%A9_des_auteurs%2C_compositeurs_et_%C3%A9diteurs_de_musique
5. Legolas le 25-02-2006 à 00:52:07
J'ai tout lu, c'est assez saisissant...
Perso, je pense que je mettrais (symboliquement) mes prochains arrangements pour orchestre d'harmonie sou licence Creative Common by-nc-sa
http://creativecommons.org/about/licenses/meet-the-licenses
http://fr.creativecommons.org/contrats.htm
6. aigritude le 07-03-2006 à 00:49:25
Lien pour Marius (en particulier, mais pour tout le monde en général hein)
"DADVSI : la licence globale soutenue par une étude américaine
Selon la société BigChampagne, il est parfaitement possible de mesurer les contenus échangés sur Internet."
http://www.vnunet.fr/actualite/tpepme_-_business/vie_publique/20060306006
Si on peut mesurer, on peut répartir. Cette info est connue depuis longtemps, mais quand on veux pas entendre on entend pas.